Augmentation du prix du gaz, réforme du diagnostic de performance énergétique, encadrement de la « shrinkflation », nouvelles règles concernant l’assurance chômage. Découvrez les différentes mesures qui vont prendre effet à partir du 1er juillet prochain.
Les Français utilisant le gaz pour se chauffer vont recevoir une mauvaise nouvelle dès le 1er juillet. Leur facture va en effet bondir de 5,5 % en moyenne. Pour ceux qui utilisent le gaz uniquement pour l’eau chaude ou la cuisson connaîtront, quant à eux, une hausse de 10,4 %.Cette augmentation, voulue par la Commission de régulation de l’énergie (CRE)va servir à financer l’entretien des réseaux de gaz naturel.
Depuis quelques mois, on entend parler de« shrinkflation » ou réduflation en français. Il s’agit d’une pratique commerciale consistant à masquer la diminution de quantité d’un produit (poids ou volume) alors que son prix est maintenu, voire même augmenté. L’arrêté du 16 avril 2024, publié au Journal officiel le 4 mai dernier, vient encadrer cette pratique.
À partir du 1er juillet, les distributeurs et les industriels devront informer les consommateurs lorsque la quantité d’un produit a été revue à la baisse alors que son prix a, lui, augmenté. L’information devra figurer soit directement sur l’emballage, soit sur une étiquette attachée ou placée à proximité du produit, via la phrase suivante : "Pour ce produit, la quantité est passée de X à Y et son prix (préciser l’unité de mesure concernée) a augmenté de … % ou …euros."
La mesure concerne les "produits de grande consommation préemballés à quantité nominal constante", précise l’arrêté.
Le 26 mai dernier, le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé que les règles concernant à l’assurance chômage allait connaître un durcissement. Pour être indemnisé lors d’une période de chômage, il sera nécessaire d’avoir travaillé 8 mois sur les 20 derniers mois, et non plus 6 sur les 24 derniers mois actuellement. La durée d’indemnisation maximale passera de 18 mois à 15 mois, dans les "conditions actuelles", selon le Premier ministre, lorsque le taux de chômage se maintient en dessous de 9 % (il est actuellement de 7,5 %).
La réforme devrait permettre à l’Unédic (organisme qui s’occupe de la gestion de l’assurance chômage), une économie de 3,6 milliards d’euros. Ces nouvelles règles seront prises par décret le 1er juillet prochain, pour une entrée en vigueur au 1er décembre.
À partir du 1er juillet prochain, le diagnostic de performance énergétique (DPE) va faire peau neuve avec une nouvelle méthode de calcul pour les logements dont la surface habitable est inférieure ou égale à 40m2. Actuellement, le calcul est basé sur la consommation énergétique par m2. Or, dans un logement avec une petite surface, les dépenses en énergie fixes, comme chauffage ou production d’eau chaude, constituent une part disproportionnée. Conséquence, la consommation par mètre carré est plus élevée. Raison pour laquelle des logements de petite taille se retrouvent avec un mauvais classement (F ou G).
La nouvelle méthode de calcul repose sur une pondération des consommations fixes par des coefficients adaptés aux petites surface. De plus, la réforme va également mettre en place des critères spécifiques pour évaluer l’isolation et l’efficacité thermique.
Cette nouvelle réforme devrait permettre à une bonne partie de ces logements de gagner 1 ou 2 catégories et sortir ainsi des classes F et G. Les propriétaires auront ainsi plus de temps pour entamer les rénovations pour les rendre éligibles à la location en 2028. À partir de cette date, en effet, toutes les habitations classées F ou G ne pourront plus être louées.
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Sources : lepoint.fr, economie.gouv.fr, publicsenat.fr, statistiques.developpement-durable.gouv.fr, pap.fr